Natsukashii
la lucidité se tient dans mon froc
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 Posté le: Mer Juin 13, 2007 3:26 pm Sujet du message: (Poèmes) Rivalducan / H.Falcon |
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Rivalducan où Jérôme Blanc est un Gamer atypique qui nous a livré un très jolie poème par le biais de Game Fan N°9 (Mai-Juin 2005(mon dieu comme le temps passe vite) dédié au genre phare des Hi-Score-Gamers: le « Shmup ».
Le voici donc, il ce nomme:
« Ode aux Shoot »
A l'honneur le joueur, chevalier galactique
AU courage tel que même la pression,
Source de grand défis, devient la passion,
Sillonne un univers d'action frénétique.
Face à l'envahisseur, cette malédiction,
Pervers extra-terrestres et machines de guerre,
Feu dangereux dans l'eau menaçant ciel et terre,
Rival incontrôlable, arme de destruction;
Là, profondément dans le trou noir difficile,
Trajectoires brisées d'étoiles ennemies,
Il va faire valoir ses options amies,
Libérer son talent, feu d'artifice habile,
Ne pas perdre un combat à l'issue arbitraire,
Mais esquiver tout pour la vie interstellaire.
Il est aussi celui qui l'or de la «Nouvelle star » a chanté sous une concentration extrême le générique original de « Saint Saya », jugé plutôt:
http://www.youtube.com/watch?v=PtoIa7RMROk
J'en arrive maintenant à H-Falcon, rédacteur en chef de Game Fan du numéro 9 au numéro 14 il a d'ailleurs livrer dans ce dernier un poème des plus « cyber punk », en voici la teneur:
Next Gen
20XX. Pénombre en haut d'un bulding anonyme.
Étincelle subite d'un flash éléctro-numérique au coeur de la nuit.
Matérialisation féerique en solitaire, pour une poignée d'Eurodollars.
« Press Start.. Mister H. »
Invitation cordiale au voyage par la voix veloutée robotique du Néo-System.
Le doigt effleurant l'icône impalpable, je m'envoie mon foudroyant shoot ludique : énergie passe-muraille en intraveineuse, diffusée à travers mes sens, pour un saut suicidaire dans l'hyper-fantasy-espace.
Echappatoire pour une galaxie imaginaire, far far away de « tout ça »...
Temps XXXX. De grand nuages blancs.
Mirage projetés du polymère par l'hologramme parfait.
Décors de filigrane, dessiné au crayon lyrique de la 2D.
Uppercut décoché directement sur l'hémisphère imaginatif de notre cerveau.
Les effets de lumière me clouent sur la rétine un doux soleil synthétique.
Craché par la Machine, le souffle du vent claque mon visage.
Volant chimérique entre les doight, départ immédiat pour un road trip dans ' « au-delà » ludique.
« Concentrate to accelerate Mister H. »
Manège de goélands rieurs dans le bleu du ciel.
Reflets majestueux sur Ferrari flambante.
Costar et blonde platine « one hundred percent 4 you...guy! »
The furious road is wild.
[Dehors, Dame Lune, la plus perverse des voyageuse, surplombe la city de sa robe sale. Scrutant et témoignant de cette petite vie furtive: de-ci, de-là, dose d'adrénalines à tour de bras. C'est lui, c'est toi, c'est moi. Tant d'inconnu sous l'acier lumineux des toits...]
« Checkpoint Mister H. ...Go straight to next stage! »
Sur ces asphaltes dorés, nous sommes tous héros.
Dans ces forêts enchantées bercées par les mélodies naïves nous sommes tous aventuriers.
Au sommet des montagnes carbonisées, nous aspirons à éteindre les volcans, la veine gonflée par les énergies nucléoniques.
Maestrias et maestria...
Chacun fabrique et joue son éternité.
« Checkpoint! Checkpoint! »
Sourire fabriqué de ma blonde, plaisir extatique sous black Rayban.
1st place devant le concurrent inconnu, un « connecté » du bout du monde.
Endless ride en relief, à travers le pollen en suspension.
Les yeux se ferment sur les couleurs pimpantes et les sensations pures.
Bonheur sous hypnose.
The furious road is wild (Bis)
Instant d'inattention.
Crash virtuel.
Fin du trip 4 a smooth-rider...
Scores et tabloïdes bucoliques.
Aspirateur holographique enclenché.
Solitude.
Zoom arrière nocturne sur des millions de bulding sombres.
2006. Le réveil hurle. Are Games over?
H.Falcon
C'est magnifique qu'en pensez vous?
Vous y trouverais quelques fautes d'orthographe que j'ai laissé car elle sont présentes dans le magazine ou j'ai copier cette poésie.
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